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L’urbankiz est un dérivé de la kizomba, une danse de couple angolaise aussi appelée « tango africain ».
C’est en gagnant en popularité et en voyageant dans les pays lusophones, notamment au Cap vert (avec l’apparition du ghetto zouk), puis en Europe, qu’un nouveau style de kizomba est né, en se détachant finalement du milieu culturel de celle-ci. La musique a peu à peu acquis des influences plus urbaines (comme son nom l’indique) et la danse a logiquement évolué en suivant cette tendance.
Aujourd’hui, la musique comme la danse s’enrichissent constamment d’influences très multiples. On voit par exemple des danseurs évoluer en urbankiz sur de l’afrobeats, du RnB, etc. et de nombreux danseurs intègrent des techniques ou des pas qui viennent d’autres danses de couple (intégration de pas ou de techniques du tango argentin, par exemple), ou de danses en solo (intégration de techniques hip hop, comme les isolations).
La musique, la posture et l’attitude peuvent donc être assez éloignées de la kizomba d’Angola, mais les pas de bases restent similaires. L’urbankiz est véritablement une fusion de techniques et de styles différents.
Marlène et Jeancy sont un couple de danseurs qui viennent d’univers différents: danse classique et modern jazz pour Marlène; hip-hop, afro et dancehall pour Jeancy. Ils ont pratiqué ces danses avant de découvrir la kizomba et plus particulièrement l’urbankiz, la version urbaine de la kizomba. Ils aiment utiliser ce bagage technique et artistique varié et l’intégrer à leur danse, ainsi qu’à leur enseignement.
Marlène est enseignante en langues de formation, et c’est une passion pour elle que de transmettre des compétences et des savoirs à d’autres. Quant à Jeancy, il a une grande capacité à observer, détecter les points forts et points faibles des danseurs, et à donner des conseils personnalisés à chacun.
Marlène et Jeancy se sont formés en kizomba et urbankiz en Suisse et à Paris, et ont chacun donné des cours de leur côté, avant de s’unir pour partager leur passion ensemble, d’abord en cours privés, puis en public. Leur credo est que l’on n’a jamais fini d’apprendre, et ils continuent à se former, en apprenant notamment à changer de rôle, en passant de leader à follower, et vice versa.
C’es donc une nouvelle aventure qui commence pour eux et ils se réjouissent de pouvoir aider des danseurs, débutants ou plus expérimentés, à progresser dans cette danse.
Ils connaissent l’importance des techniques de base (posture, maintien, guidage, réactivité, connexion, marche, pas de base), et tiennent à insister sur cela en cours, pour permettre aux élèves d’obtenir des bases solides dans le but d’ensuite développer leur danse, leur style et leur musicalité selon leurs influences personnelles. C’est ça la richesse de l’urbankiz!